La Chronique à 5 cents...

Coupez pas le jus !

On dit que le plus dur, pour aller rouler, c’est de mettre le cuissard. Pas faux mais incomplet. Depuis un bon bout de temps un truc me rend de plus en plus nerveux : quand je pars rouler, au-delà de mon équipement de cycliste lambda, un point commence vraiment à me saouler : l’électronique !

 

Quand je rentre de mes sorties, je suis tout le temps à la bourre. Je ne sais pas comment je m’arrange mais c’est ainsi. Le déjeuner du midi, des potes à la maison, ta femme (ou ton mari) qui t’attend pour aller chez Habitat ou Roche-Bobois pour te montrer un super canapé qu’elle a remarqué ou allez voir la nouvelle Volvo XC 70 chez le concessionnaire du coin ! Donc, faut faire vite. Tu poses ton vélo, tu vires tout le plus vite possible et si tu es dans un bon jour, tu mets tes fringues dans le lave-linge et tu lances le programme « doux ». Prem’s, ton compteur. La base. Tu débloques ton Garmin et tu le branches sur ton PC. Deux cas de figure. – Tout va bien, ça transmet ton parcours automatiquement et cela incrémente ta base et tout ce qui s’y rapporte. – Tout va mal ! il y a une mise à jour qui ne se fait pas, tu ne te rappelles plus du coup de ton mot de passe, tu lances un truc qui dure deux heures, etc., etc.. Tu lâches en cours de route et tu vas chez Roche Bobois. Demain est un autre jour… Sauf que là, tu as juste fait le dixième de ce que fait un cycliste organisé. En back-office, c’est l’enfer : tu ne sais pas bien si la pile de ta ceinture pectorale est encore vaillante. Du coup, tu stresses pour la prochaine sortie. Ensuite, comme la saison avance, il commence à faire sombre le soir : il faut s’éclairer : il faut donc démonter et brancher ton éclairage. Devant ET derrière. Comme tu es un cycliste responsable et prudent, tu as aussi la lumière de ton casque. Rebelotte. Mais tu es aussi un peu geek sur les bords. Alors, quand tu t’es offert ton magnifique Wilier, tu as pris la version DI2 : il faut donc vérifier la charge de la batterie du changement de vitesse. Et encore, tu t’en sors bien. Ton pote à un Sram E-tap, lui, il a deux batteries ! Ouf, ça y est, tu es à peu près au clair. Mais pour cela, ton bureau avec ton PC s’est transformé en pieuvre géante : des fils « tentacules » de partout. Tous noir, bien sûr ! Plus ta multiprise USB, au contact limite foireux… Bref, il y a toujours une chance que tous tes accessoires branchés dessus ne se chargent pas. Mais ça, tu ne le sauras que lors de ta prochaine sortir, quand tout tombe en carafe ! Ah ! Mais j’en ai oublié… Moi, j’aime écouter de la musique ou les indications de mon nouveau parcours, via Google Maps : mes écouteurs Bluetooth, j’ai oublié de les recharger, ceux-là. Enfin, le pompon : pour le « technoman » absolu, il reste les pédales/capteur de puissance. J’ai chargé la gauche mais pas la droite ! Je vais tourner en rond ! Pour finir, à chacune de mes sorties, il y a au moins un truc, facile, qui merde. Une batterie, une vraie ! Donc, M. Cadburry, tu ne pourrais pas les faire un peu plus longues, les batteries de mon vélo ? Ou alors, qu’il y en ait un qui équipe enfin mon vélo d’une batterie globale, planquée dans mon cadre, parce que là, je commence vraiment à craquer. Et si elle pèse 500 g, pas grave, je prends !
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