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Gamelles, flotte, ennuis, un début de Tour peu convaincant… En attendant un feu d’artifice ?

Cette année, le tour ne démarre pas dans le Nord. Pas de pavé, pas d’étape casse gueule aux allures de Paris-Roubaix. Et pourtant, les gamelles se succèdent, la pluie s’invite et on s’ennuie pas mal…En attendant mieux !

D’ailleurs, il suffit de se caler derrière sa télévision pour comprendre la difficulté de Laurent Jalabert, Alexandre Pasteur (en studio), de Thierry Adam et Thomas Voeckler (les deux à motos), à nous intéresser dès lors qu’une énième étape « réservée » aux sprinters est retransmise.
Au départ, il y a trois ans, une bonne initiative de France télés : retransmettre la totalité des étapes, donc du départ, pour mieux comprendre ce qui se passe à la fin. Sauf que lors des étapes de plat, excepté les sacrifiés du jour qui se lancent au kilomètre zéro, ou cinq pour être revu à 5 bornes de l’arrivée, il ne se passe rien.
Ou presque. Car durant ces étapes, l’intérêt du Tour réside dans les faits divers. À commencer par les chutes puis la météo. Voilà qui donne du grain à moudre pour les commentateurs et de mini drames pour les équipes. 1re étape, Pinot, Quintana, au tapis. 2e étape, c’est au tour de Dumoulin, Cosnefroy, et le malheureux Antony Perez de mordre le bitume. Et encore, on a eu du bol durant le sprint : Caleb Ewan nous a sorti un numéro de funambule à 75 km/h sans toucher les bords ! Ouf, pas de grabuge…
On tire sur l’ambulance du COVID ? Non, mais force est de constater que se cogner les 100 premières bornes d’une étape de plat, ça n’aide pas le cyclisme. Du coup, on se demande un peu à quoi ça sert à part devoir expliquer à nos potes pourquoi « tout le monde se suit « (sic) pendant de longues heures avant qu’il ne se passe enfin quelque chose…
Un format à revoir d’autant que les sprinters, nous, on s’en fout un peu. 10 secondes d’adrénaline pour cinq heures d’ennui, ça ne fait pas le compte.
Mon cher Christian Prud’homme, surprenez-nous, un jour…
À la décharge de l’organisation, cette année, on pouvait difficilement faire plus compliqué à organiser. Et le Tour représente un défi technologique à nul autre pareil dans le sport. Coupe du Monde, Jeux Olympiques, GP de formule 1, des épreuves « statiques » qui se révèlent être des jeux d’enfants à côté.
Alors, derrière ces mots, ne voyez qu’impatience et envie que la véritable bagarre commence.
Car l’Édition 2020 risque d’être doublement remarquable : Covid d’un côté mais incertitude comme jamais de l’autre.
L’étape du jour propose 2 cols de 3e catégorie et une ascension finale de 1re, à Orcières Merlette. Une occasion en or pour les outsiders qui pourraient ainsi tenter de déstabiliser la course et un scénario trop prévisible à la Ineos.

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