Le tour arrive au Grand Colombier.

Ici, C'est l'Ain !

L’Ain, velocypédiquement parlant, c’est d’abord le Grand Colombier, ce cousin éloigné du Ventoux, magnifique excroissance montagneuse, qui s’apprête à accueillir le Tour.

Mais vous auriez bien tort de vous arrêter là. Ce département gagne incroyablement à être connu …

À l’heure du tourisme en France, certains départements n’ont qu’à se pencher pour ramasser des hordes de touristes en mal de vacances, un peu comme le « blond » cher à Gad Elmaleh à qui tout réussit sans effort. Mais l’espace, la quiétude et la distanciation sociale prennent un air de combat d’Hercule sur la French Riviera.

Il existe pourtant une merveilleuse option…

C’est  l’Ain.
L’Ain, c’est un département qui a plusieurs particularités.
D’abord, la densité d’habitants y est plutôt moyenne alors que sa géographie et sa position en font un département assez sauvage. On a donc droit au calme sur les routes mais il y a du travail !

Sa préfecture est Bourg-en-Bresse et sa situation à mi-chemin entre Lyon et Genève lui ouvre pas mal d’opportunités dans bien des secteurs. À commencer par la possibilité d’y habiter ou de se trouver une maison de campagne pour les citadins qui aiment la nature. Grâce à son relief, le département est particulièrement adapté pour la pratique de plusieurs sports et divertissements de plein air.

Ici, c’est un peu le paradis du vélo, de la pêche, des chasseurs (bah oui, eux aussi ont des droits), du VTT, de l’escalade. On a même le ski à portée de fusil, les golfs sont aussi en nombre et coté randonnées, c’est la fête.

Et L’Ain, c’est en France. Et en France, on mange bien. Le département ne fait vraiment pas exception. La volaille, bien sûr, mais aussi les Quenelles, Fricassées de Grenouilles, fromages, Vin du Bugey et même une bière artisanale, la Bressanne. Il y a tout pour l’après vélo. Les Italiens ont donné un nom à ce plaisir après le vélo : Dopo Bici ! Les Aindinois ont même créé un label, les Saveurs de l’Ain. Déposé. Cela représente 290 professionnels autour des produits et du savoir-faire régional. Bien vu.

Et puis il y a nous, les cyclistes sur route.
Ici, depuis plus d’une dizaine d’années, on a enfoncé la pédale d’accélérateur coté vélo. Car franchement, il y a de quoi faire et les édiles s’en sont aperçus. À commencer par le directeur du Conseil Départemental, Jean Deguerry mais aussi son équipe de communication.
Alors pourquoi soudainement, on vous parle d’eux ?
Parce ce que c’est ce département, l’Ain, qui accueille et organise le plus de courses cyclistes de tout le pays. Et quand on sait à quel point il est devenu difficile, pour ne pas dire impossible d’organiser une course de nos jours, même pour les jeunes, ça vaut un sérieux coup de chapeau. C’est ce que nous faisons aujourd’hui.

La maison du vélo vous attend à Culoz. Elle est placée pile en bas du Grand Colombier. Inratable !
Le sommet du Grand Colombier vient juste d'étre refait. Un GP d ela montagne au sprint sur un asphalte tout neuf !.

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OU

Le vin du Bugey. AOC Bugey Manicle .Pinot Noir ou Chardonnay ? Moi, j’ai bien aimé les deux…

Au sommet du Grand Colombier, le point du vue du Fenestrez : Mont-Blanc, Dent Du Chat et même la Cime Caron de Val Thorens par beau temps.

VIRIGNIN : Au restaurant gastronomique la Fine Fourchette, le chef  Mickaël  Brinioli vous attend le pied ferme..

François Belay, un Mangeas différent

Vous connaissiez Daniel Mangeas, la voix du tour depuis 40 ans ? Eh bien voilà son digne successeur, François Belay. Et c’est un « Indien », pardon, un Aindinois, puisque depuis 2018, dans l’Ain on dispose enfin d’un gentilé !

Alors, quand vous avez dans votre manche un atout comme le speaker du Tour, inutile de vous dire que l’Ain, on n’a pas fini d’en entendre parler. Malheureusement, François Belay a attrapé le Covid au plus mauvais moment, juste avant le Tour. Il ne suit donc pas le tour cette année, en tout cas pas de si près qu’il l’aurait voulu.

À l’année prochaine, François.

Maxime Bouet, team ARKEA-SAMSIC

MAXIME BOUET, Le régional de l’étape

Natif de Bellay, dans l’Ain, il retrouve avec énormément de joie, de gourmandise et sûrement un peu d’appréhension SON Grand Colombier qu’il connaît par cœur. Le peloton l’escaladera par Culoz, une ascension que Maxime a effectuée plus de 20 fois, notamment en course. Il en parle avec des trémolos dans la voix et insiste sur le passage des « S » :
-« Ce col démarre tout à fait normalement mais plus on avance, plus ça monte. Le passage le plus compliqué est au niveau des «S». À la télé, il est facilement reconnaissable, tant les virages sont serrés et cheminent à flanc de montagne. Un endroit splendide mais dangereux !
Il y fait très souvent une chaleur étouffante. Pas un pet d’air. On peut s’y asphyxier extrêmement facilement. Là, en plus, on est à 14% ».
À bon entendeur…

Excellent rouleur, Maxime ne participe pas au Tour cette année pour cause de déchirure du biceps fémoral. On devrait le revoir très vite sur les routes.

Pamarès:

Champion de France Junior de poursuite
8 Tours de France
Sélectionné au Championnat du Monde 2012
Vainqueur d’étapes au Tour du Trentin, aux 3 jours du Vaucluse, Tour de l’Ain et au Tour de Savoie-Mont Blanc.

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