Paris-Nice : POGACAR par K.O !

Je n’ai toujours pas compris ce qu’il s’est passé en juillet dernier sur le Tour. Comment Jonas Vingegaard est parvenu à surclasser le « lutin » Pogacar. « Pogi » vient de planter magistralement les premières banderilles de la saison en s’imposant sur Paris-Nice 2023 devant son rival Danois…

La révérence de l'artiste. Rien à dire...Crédit (Eurosport TV)

Nice, Dimanche 12 Mars-  Quelle impression ! Quelle Maestria et pourtant quelle opposition entre le visage angélique du double vainqueur du tour et sa capacité à exécuter ses adversaires avec une aisance déconcertante.

Pogi a remporté les trois étapes de « montagne » de Paris Nice. Deux au sprint devant un David Gaudu de plus en plus crédible et la troisième, la dernière, en déposant le groupe des favoris, au plus fort de la pente à 12 km de l’arrivée.

Une impression folle qui ne peut que rappeler le magnifique Laurent Fignon de ces premières années ou même le grand Eddy Merck. Des champions de légende qui parfois, souvent pour Eddy, étaient tout simplement irrésistibles. Quelles que soient les courses, quel que soit le profil des étapes, leur classe et leur force pure les rendaient impossible à contrôler par les autres.

Comme un état de grâce durable…

Cette semaine française vient de voir un Pogacar marquer son rival au fer rouge. Un avantage psychologique qui, a ce niveau de compétition fait souvent la différence.

Récemment, Cédric Vasseur m’expliquait l’impact phénoménal du mental sur la gagne. Jusque dans le corps de l’athlète. Nous évoquions son épopée en jaune sur le Tour 97 : il confessera n’avoir jamais atteint un niveau de masse grasse aussi faible (5 % !). Un chiffre qu’il ne s’explique toujours pas, aujourd’hui et qu’il n’a plus jamais atteint au cours de sa carrière.

Alors, lequel de ces deux éléments était le déclencheur de l’autre ?

Non seulement le mental fait la différence à force égal mais il n’est pas rare qu’il inverse carrément le rapport de force « physique » !

On a tous un copain de club ou de groupe plus fort que soit. Le dimanche, dans les bosses, quand il se met devant, on sait déjà que l’on va souffrir. En général, cette appréhension n’arrange pas notre cas quelques centaines de mètres plus loin…

Et puis un jour, on se sent un peu mieux que d’habitude et on a envie d’aller le chatouiller. On prend son courage à deux mains et on y va. Ce jour-là, on peut faire jeu égal. Mentalement, cela change tout pour la suite…

Sur ce Paris-Nice, Vingegaard s’est fait contrer deux pois par Pogi. Deux fois cela s’est soldé par la victoire du slovène. Ça va laisser des traces dans l’esprit du Danois. C’est sûr.

Désormais, Vingegaard va devoir, mentalement, faire coup double s’il veut remettre les compteurs a zéro : Provoquer ou contrer Pogacar, puis gagner.

Ce soir, Il n’est plus l’homme qui a abattu le double vainqueur du Tour mais celui qui a subi trois fois sa loi sur Paris-Nice.

Mentalement, tout a changé.

En attendant la prochaine confrontation entre les deux meilleurs grimpeurs du monde.

2023 s’annonce croustillante…

Les victimes de Pogi : Vingegaard à droite et David Gaudu à gauche. Mais pour le second, c'est encourageant... Crédit (Eurosport TV)

Distance totale parcourue : 1002.4 km

Rang

Coureur

Équipe

Temps

1

TADEJ POGAČAR

UAE TEAM EMIRATES

24h 01′ 38 »

2

DAVID GAUDU

GROUPAMA – FDJ

24h 02′ 31 »

3

JONAS VINGEGAARD

JUMBO-VISMA

24h 03′ 17 »

4

SIMON PHILIP YATES

TEAM JAYCO ALULA

24h 03′ 52 »

5

GINO MÄDER

BAHRAIN VICTORIOUS

24h 04′ 34 »

6

NEILSON POWLESS

EF EDUCATION – EASYPOST

24h 04′ 55 »

7

ROMAIN BARDET

TEAM DSM

24h 04′ 57 »

8

MATTEO JORGENSON

MOVISTAR TEAM

24h 04′ 57 »

9

PAVEL SIVAKOV

INEOS GRENADIERS

24h 05′ 43 »

10

JACK HAIG

BAHRAIN VICTORIOUS

24h 06′ 34 »

 

 

RJ

CHALLENGE 47 : Pédalez pour la bonne cause

En 20 ans de test, plus les années « d’avant », une marque ne m’a jamais déçu. Wilier. Quel que soit l’endroit où l’on tourne le regard, Wilier est une marque droite dans ses bottes et « pro ».

Stand Wilier -Astana lors du ROC D'azur 2021

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OU

le cintre monobloc 0 integré du Zero SLR
Le Zéro SLR, vainqueur du Tour de Lombardie il y a deux ans..

GARDA : Endurance, Allroad, SoftRoad ?
Tout nouveau, le Garda est le ALLRoad de Wilier. Allroad, vous le savez maintenant, c’est la dernière-née des catégories des vélos qui tente de mixer les capacités des vélos d’Endurance tout en maximisant le plaisir. Jusqu’à présent, on pouvait s’offrir des machines de « courses » adoucies, utilisant du carbone moins onéreux et des géométries (parfois) plus douces, notamment du côté des douilles de direction et de la longueur des tubes supérieurs. Puis le Gravel a explosé. Du coup, les constructeurs ont (enfin) compris qu’il fallait inventer les « Gravel de route » : On s’y perd…sauf quand on les a essayés !
Entre AllRoad, Aventure et une catégorie que nous appellerions plus « Softroad », voilà le Garda. Un vélo pour rouler facile, longtemps (ou pas) sans se faire mal et se permettre d’aller dans des coins dont le dénivelé vous était jusqu’alors interdit.
Un vélo qui reprend donc tous les codes d’un route moderne, donc jeu de direction oversize (1’1/4), tige de selle de 27,2 mm (confort), intégration totale des câbles, freins à disques et y ajoute la possibilité de monter de gros pneus, jusqu’à 32 mm de section et 6 tailles d’une géométrie douce. On le trouve à partir de 2700 € en Ultegra mécanique et roues Shimano RS 100 jusqu’à une version en Sram AXS, 12 vitesses (mini : 36 x 33 dents) contre 4500 €. Le mono plateau est disponible.

A mi-chemin de toutes les pratiques sauf le VTT, le GARDA est la polyvalence absolue
pneus jusqu'a 32 mm de section
semi-Intégration pour la potence Stemma
Géometrie GARDA Wilier

RAVE SLR : The gravel ultime !

Le RAVE SLR attaque à partir de…8300 €.
Tout est dit quand à son positionnement : Tout en haut. C’est le sens de la dénomination SLR chez Wilier.
Le Rave est un super Gravel qui accepte donc très volontiers de vous emmener sur le bitume à (très) à vive allure si l’humeur et vos cannes vous y inventent. Mais pourquoi ne pas s’offrir dès lors un Filante voir un Cento 10 ?  Justement, grâce à sa capacité à être monté en version Gravel tout en restant réactif, performant et léger en toutes circonstances. Le Filante et Le Cento 10 ne le permettent pas.
Donc ce RAVE SLR propose un montage en haut de gamme, Dura Ace Di2 12 V, en Sram AXS 12 e-tap ou encore en mono plateau Campagnolo, avec la transmission EKAR. La géométrie fait le reste avec six tailles et surtout un « Stack » légèrement plus haut et un « reach » plus court. Comprenez que la mesure verticale entre l’axe de pédalier et le haut de la douille de direction est augmentée, pour une position plus « assise » et que la mesure horizontale entre ce même axe de pédalier et, cette fois-ci, l’axe supérieur de la douille de direction, est réduite. (Voir schéma).
Le RAVE SLR est donc une sorte de Range Rover comparé au Filante qui serait une Porsche 911 : ça passe partout et sur la route, ça va presque aussi vite mais dans un confort et un luxe supérieur.

RAVE des Champs...
RAVE des villes
Grosse fourche pour pneus de toutes tailles...
Route, Gravel ou les deux ?
Mélange des genres : espace important pour gros pneus ET tube de selle "aero"à serrage inrtegré.
Le ZERO SL, le petit frère du Zero SDL. A partir de 4500 € mais pas avec ces roues...
Potence Stemma ( Ritchey) . cables cachés mais accessibles.
Arriere de "course" . Comme le SLR

Vivement un tour chez eux pour tester tout cela et enfin découvrir leur antre de Bassano del Grappa

RJ

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