Daft Punk : fin de la cadence absolue !

Les robots or et argent ne sont plus. Quel rapport avec le vélo ?
Ils étaient les rois de la cadence. Sur un vélo, ça compte !

Un petit mot sur ce duo musical robotisé, sans mesure avec ce qui occupe nos esprits chaque semaine, notre cher vélo.

Beaucoup d’entre vous me demande comment parvenir à sentir, à ressentir le comportement et les limites d’un vélo ou d’une paire de roue. La réponse c’est le rythme. Une certaine musique est donc d’une aide capitale pour donner le même engagement, une même énergie et pouvoir se focaliser sur le produit…
Les Daft Punk en ont donc fini avec la musique. Ça va me manquer.
Même si c’est interdit, cela fait plus de 30 ans que je roule en musique avec mes écouteurs vissés dans les oreilles, le système Cardo, ou mon casque Aftershokz.
Les empereurs de la musique electro Funk étaient inimitables pour vous dégoter un rythme à la cadence souhaitée. Quand j’avais besoin de rester parfaitement en cadence pour mes tests et identifier les limites des vélos ou des roues, ils étaient très souvent avec moi. Je n’avais qu’à piocher dans leurs quatre opus pour utiliser leurs rythmes métalliques. Ils devaient rouler ces deux-là, pas possible autrement…
« One more time » restera pour moi le symbole du plaisir et de l’engagement. One more Time, encore une fois, encore un tour de pédalier…

Ça allait juste comme je le voulais, sur le plat, avec du braquet, sur de longs bouts droits, à 65 tours de pédales /minute Les yeux fixer sur mon pédalier, les jambes qui tombent comme des pistons. Et puis, au milieu de la chanson, ce passage au ralenti, avant une reprise du diable qui vous obligeait à lever le cul de la selle et envoyer votre sprint, sans arrière-pensée, en mettant tout ce que vous aviez.
Des moments de plaisir rares, avec l’adrénaline de la musique dans les veines en guise d’EPO. C’était un de mes protocoles.
Quand il faisait beau, ce qui arrive souvent dans le Vaucluse, avec un beau vélo, la sensation était tout bonnement fantastique.
Ils viennent de Versailles, les deux robots.
J’avais les avait découverts avec le groupe éphémère Stardust, avant leur explosion (Music sounds better with you. Une petite merveille de rythme, déjà…)

Versailles, c’est marrant, c’est là d’où je viens aussi, en bon Parigot, là où j’ai effectué mon CAP de mécanique cycles en alternance, il y a 37 ans ! Je n’y suis pas retourné depuis au moins 10 ans. Je ne sais même plus si mon employeur d’alors, les Cycles Rolland, existe toujours…
Mon tuteur était un certain Jean-Jacques Chevrier. Je l’avais connu au club de Villepreux, à côté de Versailles. Il gagnait parfois des courses en 1re « caté ». Je n’en revenais pas. C’est lui qui m’a appris à rayonner une roue…
Versailles, ville de la pure bourgeoisie parisienne, patrie des Daft Punk et du rythme international. Qui l’eut cru ?
Ça valait bien un petit hommage extra-acheteur Cycliste version Cyclo-musical, non ?xbr>

Bon allez, je retourne à nos amours, en mettant la touche finale au test du meilleur vélo électrique que je n’ai jamais testé, le WaTTFornow Messanger

RJ

 

 

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