Tout sur l'Étape 10 : Pour Sprinters non "morts" et étanches ! !
Profil, où et quand voir les coureurs

D’Albertville à Valence. 190 km

Un col de 4ème catégorie , deux côtes et un sprint.

le revenant , Mark cavendish , avec Sagan et Demare. De Colbrelli, on ne voit que la douille de son Merida

Sonny Colbrelli…La métamorphose !

Chat échaudé craint l’eau froide.
On a beau être optimiste et vouloir croire à tout prix que Tadej Pogacar est une Merckx ou un Hinault en devenir, la performance générale de l’équipe Merida-Victorious impressionne.
Surtout celle de leur sprinter maison, dans la forme de sa vie

Tadej Pogacar, bien sûr, Matej Mohoric, Wout Poels, tous sont dans une condition de rêve. Mais plus que Pogacar, qui poursuit sur sa lancée de l’année dernière, c’est l’étonnante performance de Sonny Colbrelli, le sprinter maison.
Dans les années 2000, à la belle époque de l’EPO, on a découvert des choses dans les cols qui n’existaient pas. Comme des coureurs du format de Georges Hincapie faire le ménage chez les leaders adverses. Puis, petit à petit, on a vu des « grands » marcher en montagne. Grands, mais légers. On a vu ensuite des sprinters passer « correctement » la montagne. Mais correctement voulait dire passer la montagne tout court. Dans le gruppetto. Avec le recul, Cette impression est surtout venue de l’exceptionnel Peter Sagan, le sextuple maillot vert à la régularité de métronome.
Aujourd’hui, lors de l’étape du Grand Bornand, on découvre un truc jamais vu sur les routes du Tour de France : Un sprinter encore présent dans le groupe de contre-attaque, devant le maillot jaune, dans une étape de col.
Alors, on ne dit pas que le team est hors-jeu mais force est de constater que l’équipe à sérieusement la patate !

Quand un Team marche au complet, l’histoire récente nous démontre que la raison est toujours la même. Quand des spécialistes s’expriment sur d’autres terrains que le leur.
Et quand cela, se reproduit sur plusieurs étapes, alors le doute s’installe.
Dans ces moments-là, malheureusement, le cyclisme paye ses errements historiques. C’est le délit de sale gueule, le contrôle au faciès, il ne peut pas y échapper. Comment faire autrement ?
Quant à Sonny Colbrelli, c’est à n’y rien comprendre. Sprinter de son état. Loin des meilleurs, l’italien vient de montrer qu’un sprinter, à savoir le profil le plus éloigné de la montagne, est capable de réaliser une extraordinaire étape de montagne et se classer mieux que beaucoup, beaucoup de spécialistes. Certes, c’est un sprinter de poche et avec ses 71 kg, c’est un poids léger.
Mais Colbrelli n’est pas un coureur du calibre de Peter Sagan. Alors allez chercher un maillot vert en montagne à la façon du triple champion du monde, on a un peu de mal…
Vous nous direz qu’en face, le « vieillard » Cavendish ressuscite et rouste les survivants de la bande des sprinters après plus de quatre années de disette, excepté ses victoires au Tour de Turquie contre… mon petit frère et ses copains !

Finalement, l’ami Colbrelli, 31 ans, dont le fait d’armes est son titre de champion d’Italie cette année et une victoire sur Paris-Nice en 2017, termine à 30 minutes devant ses deux principaux concurrents au maillot vert, Cavendish mais surtout Michael Matthews. Laminés, les « blaireaux ».
Pour la petite histoire, Colbrelli finira cette étape de montagne devant Quitana.

Well…

Je ne sais pas pourquoi mais moi, aujourd’hui, je mets une pièce sur Colbrelli.
RJ

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