Indéniablement, le VAE est une révolution.
Faire du vélo sans forcer, le rêve des écologistes en tout genre. Un peu comme si on pratiquait le tennis sans raquette ou le rugby sans plaquage. Car voilà, le vélo est AUSSI un moyen de transport. Avant, c’étaient les ploucs ou les cyclosportifs qui utilisaient leur vélo autrement que pour le plaisir. N’ayons pas peur des mots, pour le sport ! Mais paradoxalement, depuis que le vélo est devenu électrique, il est devenu sacrément tendance.
Bref, le voilà à la portée de tous les partisans du moindre effort.
Comme il permet de se parer, au passage, de la casquette du bon citoyen, soucieux de la pollution, de la planète et des petits oiseaux, c’est le carton absolu.
Côté constructeurs, la concurrence fait rage. Ce sera à celui qui proposera le vélo le moins cher, le mieux équipé et disposant de la meilleure autonomie.
D’un côté, les vélos de marque, chers, mais de qualité et affichant des garanties importantes, notamment en ce qui concerne le cadre, les équipements, mais aussi de la batterie. Garantie de 2 ans pour le coup. Nous y reviendrons. Ceux qui les achètent sont souvent des connaisseurs, des ex-cyclistes adeptes du « musculaire » ou des bobos au portefeuille bien garni.
Il suffit de voir la tête de vos amis quand vous leur annoncez le prix d’un vélo électrique : Un vélo correct, c’est 2500 €, mais si tu veux du bon, du fiable, tu montes vite à 3000 € voire beaucoup plus… »
– « Quoi ! 4000 € pour un vélo ? ».
Ils oublient vite combien leur coûte leur voiture, sa dépréciation et ce qu’elle vaut au moment de la revente. Ça, dans le cas où tout s’est bien passé pendant 5 ans, s’ils sont passés au travers du vol, d’un accident, etc.
L’idée n’est pas de faire un parallèle des moyens de transport mais si l’on veut parler de ce qui est de jeter l’argent par la fenêtre, le vélo, électrique ou pas, est sûrement plus loin du podium que beaucoup ne le croient. Reste que cela n’est pas une raison pour ne pas compter.