Cours Forrest !

PEAK : Chaussures UP 30 (semelles carbone)

Le carbone ET la performance accessibles à tous pour la chaussure carbone la moins chère du marché.

Depuis environ 2 ans, le running vit une révolution. Une révolution « carbone » !

Ce sacré matériau est décidément insatiable. Il affole tous les composants de sports depuis de nombreuses années, toutes disciplines confondues. Nos vélos, bien sûr, mais auparavant, on le trouvait déjà dans les raquettes de tennis, les clubs de Golf, les skis, les battes de baseball, les arcs ou encore en athlétisme avec les perches ou les javelots.

Et le voici donc qui s’attaque à une discipline inattendue tant le « running » globalement, se nourrit de chaussures historiquement construites à l’aide de matériaux « souples » afin d’obtenir un amorti maximal. Tiges ou empeignes, semelles intermédiaires, contreforts de talon ou semelles d’usure, tout est fabriqué à base de polymère, gel et caoutchouc en tous genres.
Sans oublier l’air, bien sûr !

C’était sans compter sur les extraordinaires possibilités qu’offre désormais le carbone. Outre la légèreté légendaire, on sait aujourd’hui conceptualiser non plus du carbone mais des carbones. UD, tissus, croisé à 45 ou à 90 °, module HR ou intermédiaire, quasiment tout est possible. On se rapproche d’ailleurs du sur-mesure car rien n’empêche, dans un futur très proche, de faire des semelles carbone en fonction du poids du coureur. On y va tout droit.
Les semelles carbone offrent donc la possibilité à tout un chacun de courir plus facilement. Mais et c’est le paradoxe, les prix s’envolent inversement proportionnel à la facilité de pratique.

Peak a donc voulu éradiquer ce frein à l’achat.

TOUT est Là ! Entre la semelle en Taichi et la semmelle intermédiaire, celle en carbone, objet de toutes les éspérances

La PEAK UP 30 :  Technologie accessible.
Il faut bien comprendre ce qui se passe avec cette chaussure. La marque, en tout cas de nous, est inconnue. J’ai couru le marathon dans mes jeunes années, j’ai récemment traîné mes guêtres dans le HMDS dans le désert de l’ICA, au Pérou, bref, je cours un peu donc je consomme. Or, les marques « premium » présentent des chaussures à des tarifs plutôt dissuasifs au regard de la technologie embarquée. On sait ce que coûte le carbone, surtout en petite quantité et avec un Lay-up simple : pas très cher. Pourtant, c’est la douche froide.
En clair, une chaussure à semelle carbone, ça coûte entre 180 et 300 euros !

La Peak UP 30 : 130 € !
C’est donc plus de deux fois moins cher que certains haut de gamme du marché. On sait comment les choses se passent dans le vélo et il n’y a aucune raison pour que ce soit différent dans le running : c’est même pire à notre avis. La communication et le marketing coûtent plus que le produit en lui-même.
Alors, nous voulions en avoir le cœur net. Restait à tester la bête, afin de mesurer le volume du savoir-faire que PEAK met dans ces 130 €.
Et pour le coup, si mon quintal ne semble pas être le poids rêvé pour courir, il a « l’énorme » avantage de mettre immédiatement l’épreuve les capacités de cette chaussure et la qualité de sa semelle carbone. Et puis quand je courre, je ne croise pas non plus que des fils de fer sur pattes…Donc, ça valait vraiment le coup d’essayer ces chaussures. Il faudra cependant lire entre les lignes si vous faites moins de 75 kg. Vous concernant mon analyse sera alors forcément à mettre en perspective. Mais n’oubliez pas que l’on parle autant de vieillissement de la chaussure que de rendement. Parce que mettre 300 € dans des chaussures qui tiennent à peine la saison, ça fait réfléchir.

Vue sans la semmelle amovible . Notez la finesse de la languette
L'avant est transparent ! Ecrivez-vous un mot d'encouragement sur vos chaussettes !
les talons sont extremement bien etudiés pour un maintien parfait

On the road et sur la terre !

Ça y est, j’ai mes Peak UP 30 au pied. Elles sont belles. Et j’avoue que découvrir, au travers de l’avant, tout à fait transparent, le marquage sur mes chaussettes m’a bien plu !
Mais passons aux choses sérieuses : mon protocole était simple : 100 kg sur le râble, 1 heure de course, sous le soleil, à faible allure (environ 8/9 km/h) sur bitume et chemin, mode 50/50.

En statique, deux points me mettent en confiance immédiatement : la hauteur du talon doublé d’une mousse de calage interne et l’aération générale de la chaussure. Si tu bouges ou si tu transpires trop dans la meilleure des chaussures du monde, tu vas droit à la blessure.

Je découvre aussi une languette bien pensée, fine, hyper confortable et des passants de lacets « à plat » ce qui joue un grand rôle dans le serrage et le confort. En effet, un laçage à plat reparti largement la force de serrage et ajoute à la qualité du maintien de la chaussure. Bien vu. Sur mes Saucany Omni 15 ou mes Asics de trail, rien de tout ça…
Au départ, je sens l’effet rebond de la semelle carbone. Mais très vite cette impression disparaît. Et pour cause : mon poids vient écraser littéralement la capacité de rebond des semelles. Je m’en doutais un peu. Mais ce que je n’ai pas vu venir, c’est la qualité de maintien de ces chaussures. Outre la conception de la Peak UP 30, nous venons d’en parler, je découvre que les lames carbones donnent une rigidité latérale à la chaussure et l’empêchent de se tordre ! Résultat, je cours droit et mon pied garde une position idéale à l’appui. Rien ne part d’un côté ou de l’autre. D’habitude, pour avoir moins bien que ça, je dois choisir des chaussures qui pèsent facilement 150 g de plus ! Mes Saucauny font 745 g et les Peak, toujours en 45, 590g !

Rien que pour ça, j’achète.

Ensuite, les Peak UP 30 se comportent comme beaucoup de chaussures de Running. Mais que ce soit sur le bitume ou encore plus sur la terre, ou les appuis sont plus fuyants, rien ne bouge. C’est très agréable et rassurant.
Après 45 minutes d’effort, je constate que la chaussure ne bouge toujours pas. Mais ce qui me surprend le plus, c’est l’amortissement avant. La Peak 30 UP présente une semelle plutôt « molle » dans sa partie avant. J’étais persuadé que mes 100 kg allaient l’écraser limitant ainsi le rayon d’action de ces chaussures. Pendant 45 minutes puis 1 heure, cela n’a pas été le cas.
C’est limite, mais ça passe. Et ça, c’est l’impact de la semelle carbone. Bref, les lourds trouveront leur bonheur
Pour un coureur de 75 kg, le constat est tout autre. Ceux-là profiteront à plein de la dynamique carbone. Ça va sautiller ! Et l’amorti devrait être très important. Le beurre et l’argent du beurre. Seul point négatif pour eux : le poids. Ces coureurs ont l’habitude d’utiliser des chaussures ultralégères. Ils le peuvent car leur propre poids déforme beaucoup moins la chaussure que pour un coureur de mon gabarit.

Mais l’objectif étant de courir plus vite avec moins d’effort, le poids n’est dès lors plus une fin en soi. Resultat ?  Carton Plein avec la UP 30 !

Confort absolu assuré par des flancs ultra fins et aerés
Une courbure de chaussure qui donne une idée du ressort attendu de la plaque carbone
Les larges lacets et leurs passants repartissent magnifiquement la pression lors du serrage

Une réussite indiscutable et un rapport fabrication/ergonomie/poids introuvable sur le marché !
Faisons simple : ces UP 30 sont réussies. Elles intègrent la technologie semelles carbone pour un tarif hyper serré. Vous pouvez donc y aller franchement et sans inquiétude. À un « détail » près : Peak n’a pas (encore ?) la réputation des très grands noms de la chaussure de Running. Alors, on ne sait pas fondamentalement comment cette chaussure va vieillir.
Sa fabrication est léchée et excessivement fine. Le collage, les coutures, les matériaux vont-ils supporter le traitement d’un coureur assidu ? Mystère. Autre point, changez vite les semelles intérieures…
Pour le reste, c’est tout bon. Longue vie à ces UP30 de PEAK qui vont sans aucun doute faire beaucoup d’heureux.
Rendez-vous dans six mois pour vous dire comment ça vieillit !

RJ

En attendant, si vous avez craqué, c’est là que cela se passe :

https://www.peaksports.fr/fr/running-fitness/502-up30.html   à

CARACTERISTIQUES et DIMENSIONS
Empeigne
Mesh en monofilaments, languette aérée
1ère semmelle
P-POP UP ( dérivé d’EVA). Masse 75% plus légère que standards industriels (0,11g cm3).
2éme semmelle
Plaque carbone, (24,55 cm en pointure 41)
Semelle intermédiaire
Couche de TAICHI, ( combiné d’EVA et de P4U) molécules dynamiques réactives à retour d’etat
Semmelle extérieure
Anti-abrasive longue durée
Tailles
Du 38 au 45 ( pas de demi-tailles)
Couleurs
Jaune fluo, rouge et bleu/blanc
Poids
564g en 41 ( 690g en 45)
Prix
130 €
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