Le génie Pogacar est encore sorti de sa lampe…

OUDENAARDE – le 2 Avril 2023. On ne sait pas ce que se disaient nos pères lorsque Eddy Merckx, régnait sans partage sur le cyclisme mondial mais cela ne devait pas être bien loin du sentiment de beaucoup après ce fabuleux Tour des Flandres remporté par le prodige Tadej Pogacar devant le phénoménal Van der Poel et ce surpuissant champion qu’est Mads  Pedersen.

Tadej Pogacar s'impose en immense champion à Oudenaarde

L’année dernière, nous avions assisté à un final fou entre le slovène et le néerlandais, qui s’étaient observés jusqu’à l’ultime moment avant de lancer un sprint a six au lieu de deux avec la victoire pour Van der Poel.

Il y a deux ans, Kasper Asgreen avait fait craquer tout le monde et régler Van der Poel au sprint, à la surprise générale !

Il y a trois ans, c’était un final de pistards ! Intensité dramatique, sprint fabuleux entre deux monstres, Van der Poel et Van aert …

A chaque fois, c’est le même refrain : Cette course est décidément extraordinaire et même si elle est sublimée depuis 3 ans par une triplette magique de champions, son parcours, maintes fois remanié, n’a jamais été aussi spectaculaire et nous fait revenir, l’espace d’une journée, sur un cyclisme comme on l’aime, sur un parcours hyper sélectif qui pu le sang et les larmes.

Mais que dire de Pogacar ?

Depuis 2 ans et la razzia du duo Van Aert/ Van der Poel, depuis sa seconde place, une défaite pour lui, face à Vingegaard lors du dernier Tour de France, Pogacar semblait être un peu redescendu sur terre. Mais le début de saison démoniaque du jeune slovène semble indiquer que tout est rentré dans l’ordre. Il est bien le meilleur cycliste du monde et ce, quel que soit le terrain.

Le numéro qu’il vient d’effectuer face aux deux autres monstres, sans compter Mads Pedersen ou Asgreen, le propulse définitivement dans le gotha mondial absolu du cyclisme. Il nous a rappelé Hinault quand le Breton avait décidé de gagner une course comme ce fut le cas sur Paris Roubaix 81 ou le championnat du monde 80 à Sallanches : Il n’a laissé aucune chance à ses adversaires.

Nous avons vécu une course phénoménale, sublime, emplie de suspense, de rythme et de joutes entre trois monstres du cyclisme. Mais « Pogi » était en lévitation. Mais il ;fallait cela pour faire craquer un Van der poel au sommet de son art. Au paroxysme de l’effort,  jamais nous n’avons vu Pogacar chercher autant d’oxygène. Même pas sur le Tour. C’est dire.

Pogacar : l’inversion des genres

Mais enfin, comment ce jeune homme, à l’allure du gendre idéal, presque juvénile, un sourire plein de fraîcheur peut-il être ce prédateur implacable ? Wout van Aert est un athlète qui semble échappé d’un stade de rugby. Van der Poel, avec ses 185 cm, ses épaules carrées et sa gueule d’ange ressemble à un empereur romain. On les voit venir…Pogi, lui, ressemble à un étudiant facétieux échappé d’un campus. C’est pourtant déjà un champion en phase de devenir une légende du cyclisme car, depuis l’ère SKY, plus aucun vainqueur de Tour n’a gagné de monument. Quant au Ronde c’est encore pire ; en 110 ans, seuls deux vainqueurs du Tour sont parvenus à l’emporter !

Deux légendes : Merck et Bobet. Tout est dit.

Ce garçon est un cadeau tombé du ciel pour le cyclisme moderne. Comparé à un psychopathe comme Armstrong, un hautain ex-pistard sujet de Sa Majesté, Wiggins ou un assassin méthodique comme Chris Froome, l’attitude, le sourire et le comportement du Pogacar est une sublime bouffée d’air pour le cyclisme.

Soyons aussi conscients de la chance inouïe que nous avons, nous spectateurs : À l’époque de Merckx, personne ne pouvait sérieusement concurrencer le belge. Aujourd’hui, nous avons trois extraterrestres qui se battent comme des chiffonniers et si hier, c’est Pogi qui a fait la loi, il y a deux semaines, c’était Van der Poel à San Remo… Quant à Van Aert, attendons Paris-Roubaix avant de dire ne serait-ce qu’un mot.

Enfin, Pogi impose, pour la Neme fois un Colnago sur la ligne d’arrivée du Ronde. De quoi faire taire Tom Boonen qui avait osé critiquer la légendaire marque italienne. Comme quoi on peut être un superbe champion  et ne rien comprendre à la technologie et au savoir-faire.

Alors Comme dirait Gérard, Vive le vélo !

 

RJ

 

A peine marqué par un effort pourtant XXL, Pogi est un gentil monstre.Crédit image: © RTBF Auvio.
Au loin, Van Der Poel a du bnaissé pavillon devant un Pogi en etat de gràce... Crédit image: © RTBF Auvio.

GARDA : Endurance, Allroad, SoftRoad ?
Tout nouveau, le Garda est le ALLRoad de Wilier. Allroad, vous le savez maintenant, c’est la dernière-née des catégories des vélos qui tente de mixer les capacités des vélos d’Endurance tout en maximisant le plaisir. Jusqu’à présent, on pouvait s’offrir des machines de « courses » adoucies, utilisant du carbone moins onéreux et des géométries (parfois) plus douces, notamment du côté des douilles de direction et de la longueur des tubes supérieurs. Puis le Gravel a explosé. Du coup, les constructeurs ont (enfin) compris qu’il fallait inventer les « Gravel de route » : On s’y perd…sauf quand on les a essayés !
Entre AllRoad, Aventure et une catégorie que nous appellerions plus « Softroad », voilà le Garda. Un vélo pour rouler facile, longtemps (ou pas) sans se faire mal et se permettre d’aller dans des coins dont le dénivelé vous était jusqu’alors interdit.
Un vélo qui reprend donc tous les codes d’un route moderne, donc jeu de direction oversize (1’1/4), tige de selle de 27,2 mm (confort), intégration totale des câbles, freins à disques et y ajoute la possibilité de monter de gros pneus, jusqu’à 32 mm de section et 6 tailles d’une géométrie douce. On le trouve à partir de 2700 € en Ultegra mécanique et roues Shimano RS 100 jusqu’à une version en Sram AXS, 12 vitesses (mini : 36 x 33 dents) contre 4500 €. Le mono plateau est disponible.

A mi-chemin de toutes les pratiques sauf le VTT, le GARDA est la polyvalence absolue
pneus jusqu'a 32 mm de section
semi-Intégration pour la potence Stemma
Géometrie GARDA Wilier

RAVE SLR : The gravel ultime !

Le RAVE SLR attaque à partir de…8300 €.
Tout est dit quand à son positionnement : Tout en haut. C’est le sens de la dénomination SLR chez Wilier.
Le Rave est un super Gravel qui accepte donc très volontiers de vous emmener sur le bitume à (très) à vive allure si l’humeur et vos cannes vous y inventent. Mais pourquoi ne pas s’offrir dès lors un Filante voir un Cento 10 ?  Justement, grâce à sa capacité à être monté en version Gravel tout en restant réactif, performant et léger en toutes circonstances. Le Filante et Le Cento 10 ne le permettent pas.
Donc ce RAVE SLR propose un montage en haut de gamme, Dura Ace Di2 12 V, en Sram AXS 12 e-tap ou encore en mono plateau Campagnolo, avec la transmission EKAR. La géométrie fait le reste avec six tailles et surtout un « Stack » légèrement plus haut et un « reach » plus court. Comprenez que la mesure verticale entre l’axe de pédalier et le haut de la douille de direction est augmentée, pour une position plus « assise » et que la mesure horizontale entre ce même axe de pédalier et, cette fois-ci, l’axe supérieur de la douille de direction, est réduite. (Voir schéma).
Le RAVE SLR est donc une sorte de Range Rover comparé au Filante qui serait une Porsche 911 : ça passe partout et sur la route, ça va presque aussi vite mais dans un confort et un luxe supérieur.

RAVE des Champs...
RAVE des villes
Grosse fourche pour pneus de toutes tailles...
Route, Gravel ou les deux ?
Mélange des genres : espace important pour gros pneus ET tube de selle "aero"à serrage inrtegré.

Zéro SL : la performance à prix serré…
Pour rester dans l’analogie avec les voitures, voilà la petite Porsche 911, donc la Cayman !
LE Zéro SL est tout simplement le haut de gamme de compétition de Wilier mais adoucit, et surtout moins cher que le Zéro SLR.
Pour cela, deux éléments : le premier c’est le mode d’intégration du poste de pilotage : le Zéro SL adopte la potence Stemma, qui utilise un cache pour guider les câbles sans les faire passer par la potence en elle-même. Bien plus simple que le guidon intégré 0, moins cher, tout de même esthétique et bien plus facile pour les interventions.
Ensuite, le carbone. Si Wilier n’en parle pas, ce n’est pas le même…Il pèse d’ailleurs (en M) 930 g alors que le SLR 0 n’en fait que 730. Mais le carbone, quel qu’il soit, permet d’obtenir le même comportement. Mais c’est plus lourd. D’un côté de l’unidirectionnel et de l’IM, de l’autre, du bon tissu croisé à 90 ou 45 °.
Vous avez tout compris…
Mais fondamentalement, on s’en fiche. Ces 200g d’écart ne changeront rien à vos performances. Surtout si vous êtes bien posé et disposez de bonnes roues.
La géométrie est identique, donc agressive.
Bref, à partir de 4500 € (Ultegra mécanique et roues Shimano RS 171) à vous le Zéro SL !
Souci, on ne peut pas considérer les roues RS 171 adaptées à ce vélo : 199 € et 1.90 kg. En aluminium. Bref, c’est comme si il n’y avait pas de roues sur ce vélo.
Donc soit vous disposez déjà d’une bonne paire de roues et c’est l’Ideal, soit il faut monter en gamme. Au moins avec le modèle en Campagnolo Chorus 12 vitesses et les roues de WILIER TRIESTINA RX26. À partir de 5400. Plus pareil…

Vivement un tour chez eux pour tester tout cela et enfin découvrir leur antre de Bassano del Grappa

RJ

Le ZERO SL, le petit frère du Zero SDL. A partir de 4500 € mais pas avec ces roues...
Potence Stemma ( Ritchey) . cables cachés mais accessibles.
Arriere de "course" . Comme le SLR

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