cherchez l'erreur : Cinq coureurs, un disque...

Championnat du monde IMOLA : la victoire d’un vélo ?

IMOLA, on croyait que c’était tout plat avec un circuit de F1 au milieu. Tout faux !

Imola, c’est en Emilie-Romagne, au nord-est de l’Italie, côté mer Adriatique. On est ici dans le fief de la marque Cipollini (Diamant SRL). Bologne en est la ville principale et on est à 150 km au sud de Venise

28.
C’est le nombre de cotes qui parsèment le parcours de ce championnat du monde.
Oh! Elles ne montent pas bien haut puisque le sommet du championnat culmine à 268 m d’altitude à la cima Gallisterna. Mais ce sera un incessant toboggan qui va user les organismes. Celui qui va gagner sera donc plutôt puncheur mais pas que.
Ce sera surtout un homme dur au mal. Un de ceux qui disposent d’un organisme taillé pour supporter une course par à-coups qui dépasse largement les 230 bornes, la distance qui séparent les grands coureurs des champions comme l’était Fignon, Hinault, Jan Raas, Gerrie Knetemann, Oscar Freire, Francesco Moser, Gianni Bugno, Johann Museeuw ou  Andrei Tchmil.


Plus près de nous, on retrouve Jakob Fulgsang et bien sûr, Julian Alaphilippe mais aussi des coureurs ultrarésistants comme le sont Alejandro Valverde ou Greg Van Avermaert.
Pour vaincre, il va aussi falloir un vélo adapté. Une course comme celle-là demande une machine particulière. Un vélo dynamique, nerveux, qui saura économiser son propriétaire.
Après un Tour de France qui aura, à notre grande surprise, vu les coureurs exiger des machines à freinage et roues traditionnelles et assis leur supériorité, on se demande quel va être le choix des coureurs à Imola ?
Sur le fond, aucun col, aucune ascension en altitude, pas de chaleur dure.
Bref, les « moteurs » vont tourner rond et donner leur pleine puissance. Sur le fond, on peut donc considérer que les vélos à roues disque ne seront pas trop désavantagés vu la durée des ascensions. La course féminine d’aujourd’hui devrait déjà nous donner de bonnes informations d’autant que les filles ont très souvent de plus beaux vélos que les garçons !

Quelle course pour quel vélo ?
La question pour demain est la suivante : auront droit à une vraie course d’usure, au rythme, ou alors une course de mouvement, avec de nombreuses attaques ?
Si c’est la course d’usure, ce qui est probable à cause de la distance, alors le disque part favori. Son débours en matière de rendement intrinsèque par rapport à un vélo classique en cote sera moins préjudiciable. On voit bien alors un Lutsenko (Wilier), Julian Alaphilippe, toujours très dangereux, un Greg Van Avermaert (Giant) voir un Marc Hirschi (Cervélo), véritable révélation de cette année.

En revanche, si des équipes comme le Danemark, la Slovénie ou l’Espagne décident d’embraser la course, alors on pense que le titre ne pourra pas échappera un homme dont la machine disposera de roues traditionnelles, équilibrées, réactives, nerveuses. À ce petit jeu, on voit mal qui va pouvoir se défaire d’un Van Aert ou d’un Tadej Pogacar
Une surprise ?
On y croit pas mal malgré la difficulté du parcours.Excepté Wout Van Aert (Bianchi), Pogacar (Colnago) ou peut être Richard Carapaz (Pinarello), les autres favoris sont équipés de vélo à disques. Cela risque donc potentiellement de les handicaper. Il se pourrait alors fort bien que des coureurs de talents, pleine « bourre » et à vélos traditionnels créent la surprise. On pense notamment à Geraint Thomas (Pinarello), David de la Cruz (Colnago) ou Michal  Kwiatkowski (Pinarello).

A demain…

RJ

 

 

Carapaz, Kwiatkowski, (Pinarello),Woods ( Cannondale), Taedj Pgacar (Colnago) ou Miguel Lopez ( Wilier), ca sent bon l'Italie...

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