Les cuisses rouges sont de retours !

Ça graaaaaattttte !

Cela faisait longtemps.
Hier, au sortir d’une escapade nocturne, froide et pluvieuse, j’ai retrouvé ce phénomène bien connu des cyclistes et joggers hivernaux.

Encore un truc que l’on ne pourra pas clairement expliquer aux néo-cyclistes de saison, d’été et de printemps, mais qui fait tout le charme du vélo sportif, l’hiver, quand tu DOIS sortir et non quand tu as envie de sortir !

Hier donc, j’attrape mon Rolo et je pars pour une heure de vélo tranquille. Ce que j’appelle ma routine. Roulez pour limiter le temps de non-activité de mes cannes sur un vélo. Du petit foncier entre deux vraies sorties, quoi.
Là, j’ai dû y aller tard. Et il s’est mis à pleuvoir, ce que je n’avais pas vraiment anticipé.
Ça n’a pas raté : au retour, bien mouillé mais pas trempé, je retire mon cuissard (court, il faisait 7°) et la « gratouille » se rappelle à mon bon souvenir. Vous savez, les cuisses rouges comme des écrevisses, chaudes et qui vous gratte à en devenir dingo !
Tu as l’impression que tes cuisses sont à 60 ° et visiblement, cela n’a pas l’air de vouloir s’arrêter tout de suite. Je pends mes affaires dégoulinantes dans la salle de bain et hop, dans la douche avant de devenir fou ou de sentir mon fémur sous mes doigts à force de continuer à me gratter version la guerre du feu !
Vous le savez, vous, dans ces cas-là, on est capable de prendre une douche à 30° ou même 25°. C’est même conseillé, d’ailleurs. Comme quoi il faut bien les refroidir, nos cuisses rouges. Mais doucement, tout doucement.
Leur couleur n’est pas un hasard. Le froid est vaso-moteur, ce qui veut dire qu’il stimule la circulation sanguine. Normalement, cela devrait être plutôt positif. Mais après l’effort, une fois au chaud, les deux phénomènes s’entrechoquent et il faut attendre une remise à température ambiante pour que ces horribles démangeaisons s’arrêtent enfin. En général 20 minutes
Cela étant, les cuisses refroidissent mais doucement, tout doucement. Toujours étonnant.

En tout cas, voilà qui rappelle que l’hiver, les cuissards longs, si possible Windstopper et chauds, sont incontournables, même pour de courtes sorties. J’aurai encore appris quelque chose ! Peut-être vous aussi.

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