Les cockpits sont désormais bien entrés dans les mœurs.
Leur rigidité et leur aérodynamisme leur ont permis de supplanter les ensembles classiques depuis quelques années.
Malheureusement, ergonomiquement, ils représentent une régression, et en réglage, et en confort. Mais heureusement, depuis quelques années, ils sont tous disponibles en version compacte, avec un Drop et Reach adaptés à beaucoup de cyclistes.
Mais cela ne règle pas le problème d’inclinaison de la potence et/ou du cintre. PRO progresse avec son système d’entretoise, entrevu il y a 15 ans sur les potences WR Compositi, qui équipaient les Colnago.
Puis le système a disparu…
Restait l‘intégration. Ce qui s’apparentait au début à un progrès, en matière d’« aéro » et de rigidité, est devenu un calvaire en matière d’entretien. Du coup, les fabricants tentent de proposer des cockpits qui parviennent à ménager la chèvre et le chou en proposant des intégrations plus ou moins complètes. Vous allez voir que cela revêt une importance majeure et nous vous conseillons fortement d’opter pour les modèles les plus polyvalents qui distinguent l’intégration uniquement dans le cintre de celle, totale, potence comprise donc. Notez aussi que de plus en plus de fabricants proposent des entretoises particulières : soit elles permettent le cheminement des câbles, de façon invisible, grâce à leur perçage latéral, soit elles s’ouvrent en deux, évitant ainsi de démonter la potence et le guidon lors de changement de câbles ou de gaine. Très important ! Ou les deux en même temps, l’idéal.
Mais gare !
Les câbles arrivent toujours de la potence et une ouverture sous la potence facilite énormément le passage des câbles par rapport à une intégration qui passe directement par le haut de la potence puis chemine dans la douille de direction : il faut de la place !