Giant Freins a disque potence2

La 16ème étape du Giro, une étape de montagne extrêmement pluvieuse et parsemée de descentes aussi tortueuses que détrempées était la journée parfaite pour utiliser un vélo doté de frein à disques.. Mais voila, Richard Carapaz (Canyon), Vincenzo Nibali (Merida), Primož Roglič (Bianchi), Ilnur Zakarin (Canyon), Andrey Amador (Canyon), et le second du jour, Jan Hirt (Argon 18) étaient tous, sans exception, en.. patins ! Seul le vainqueur, Giulio Ciccone (Trek), avait opté pour un Emonda à disques…

Alors, de deux choses l’une : ou les constructeurs ont fini par se rendre compte, grâce aux staffs techniques et aux coureurs, que les roues spécifiques que nécessitent les freins à disques offrent un rendement incompatible avec la compétition de top niveau, ce que L’Acheteur Cycliste indique depuis le début ou alors, les coureurs sont d’indécrottables rétrogrades face à l’évolution technique. Idem pour les Tubeless, au passage…

Et eux sont en boyaux, rappelons-le !

En tout cas, un grand malaise est en train de se profiler alors que dans le « civil », les vélos à freinage hydraulique se taillent désormais la part du Lion..

Bref, l’hydraulique, c’est pour le plat et… pour le sec ou pour ceux qui ne recherchent pas la performance. Le Hic, c’est que même sans rechercher la performance, s’offrir un vélo à disque pour grimper un col devient alors une négation !

RJ

25 réponses

  1. Effectivement, heureusement que le ridicule ne tue pas : tous les favoris du Tour 2020 roulent sans disques.
    on avait juste un peu d’avance
    sans rancune Tylerkay…

  2. Bonjour Jean Michel,
    d’abord, merci de vos compliments.
    Ensuite, les disques, vaste sujet. je continue de penser qu’à l’heure actuelle, les disques rognent toujours sur le rendement des vélos. d’ailleurs, je roule toujours avec des freins normaux…excepté en Gravel.
    mais difficile d’ignorer les avantages énormes des disques. Ceci dit, vous avez raison, on peut considérer qu’on en a vraiment besoin que rarement. Mais cela dépend aussi de votre profil, d’où vous habitez et où vous roulez.
    Alors, un cycliste de 85 kg, qui habite une région disons, temperée , qui roule toute l’année, donc automne compris, voire hiver, un vélo à freinage disque, ca se discute. Si vous prenez un « criquet » du sud de la France, profil grimpeur et qui n’aiment pas bien l’eau, alors evidemment, il n’a pas grand chose à faire avec des disques. Doncn, disons que cela depend, non ?

  3. Bonjour,
    je découvre votre réponse avec un an de retard ! ou presque !
    alors, deux infos : c’est l’ensemble roue/boyaux qui en fait un produit plus efficaces que le disque. Pas le boyau. On est donc d’accord.
    Les cyclards sont réfractaires aux changement : Oui. Mais quand en VTT tu as de la boue ou de la terre dans tes V-Brake, pas de discussion, les disques sont préférables. Dans le mouillé on n’en parle pas.
    Reste le disque /les roues : c’est assez difficile a expliquer mais il semble que le fait de renforcer les fourches et l’arrière des cadres les rends moins nerveux, moins réactifs…et moins efficaces.
    je l’ai ressenti sur la quasi totalité ( pour ne pas dire la totalité) des vélos testés. et je n’ai pas de chapelle donc aucune raison de privilégier l’un ou l’autre
    Reste le tubeless. sur route, un petit cauchemar technique si on crève. La pression utilisée sur route est un vrai problème par rapport aux VTT. et puis les tolérances ETRTO, entre pneus et jantes font que souvent, on est constamment emmerdé en fonction des marques. reste que je préfère le tubeless aux pneus.

    Bonne route
    RJ

  4. tout est une histoire de compromis.
    si j’habite dans le nord, j’achète un vélo a disque.
    si j’habite dans le sud, a patins.
    A Paris ou a Lyon, j’hésite
    voila peu prés ce que l’on pourrait répondre même si cet article était volontairement un peu polémique…

  5. Bonjour Stéphane,
    Je tombe seulement sur votre message par hasard…dans les entrailles du site de l’Acheteur cycliste
    Pas au courant de la censure ! Pas le genre de la maison !!!! il suffit de lire notre courrier des lecteurs
    Quant à vos doutes sur l’objectivité, là, je vous annonce que vous faites vraiment fausse route. Enfin, les articles sponsorisés, çà n’a jamais existé chez nous !!! Ici, ce n’est pas l’Italie
    restent les disques : techniquement, des disques , ça marche mieux et c’est plus progressifs que des patins. Sur le mouillé, on en parle pas..
    reste que ça bride terriblement les vélos en cote. Voila le fruit de dizaines de tests et des essais de vélos, toutes marques confondues. donc , on ne croient pas détenir la vérité, on l’a vérifiée !
    et si vous avez un meilleur protocole que notre tour test ,la comparaison avec nos propres vélos, l’utilisation de même pneus et même pression, alors on est preneur.
    Mais commencez par nous en dire plus sur vous : quel age, quel poids, ou habitez vous, avec quoi roulez vous, combien de vélos avez vous eu, quel type de cycliste êtes vous. avec ça, on peut discuter
    Au plaisir, Stéphane.

  6. Bonjour !
    une réponse avec 7 mois de retard !
    J’adore la technologie et l’efficacité des disques. En revanche, je vous rejoins à 100 % sur votre analyse. d’ailleurs, je n’ai pas de vélo à disques , sauf un petit Cube, pour les essais de roues…

  7. Bonjour , je possède moi -même un Specialized Tarmac expert disc et je rejoins l’avis de Richard Jamin. La fourche renforcée associée à un axe traversant augmentent la rigidité et le poids supplémentaire lié au disque et à l’étrier font que lorsque l’on se met en danseuse, le vélo n’est pas réactif…je me fais plaisir en descente sauf qu’avant de descendre il aura fallu monter et là les sensations sont décevantes , se mettre en danseuse donne juste l’envie de se rasseoir immédiatement…
    bref je retourne sur un vélo à patins….

  8. Bonjour,
    Tout d’abord, je tiens à rendre hommage à «  L’ACHETEUR CYCLISTE », que je suis depuis le premier jour.
    Pertinence, neutralité et expertise sont les premiers adjectifs qui vous caractérisent, et pour longtemps je l’espère.
    Depuis quelques mois, l’envie d’écrire un petit mot me taraude. Le sujet : l’utilité du frein à disque pour les vélos de route.
    Je me suis amusé à coucher sur le papier les traditionnelles colonnes Avantages/Inconvénients, et le constat est sans appel.
    Le paramètre financier est comme toujours important, et il accentue indéniablement ce constat.
    Pour un budget de 3.000€ (majorité des cyclistes), vous pouvez disposer d’un très bon vélo, de 7 kg environ (prêt à rouler, avec pédales, porte bidons….), et surtout pourvu d’un comportement dont vous faites, à l’ACHETEUR, toujours l’apologie : vivant, confortable, stable, performant…. et sûr (le freinage Direct mount est particulièrement efficace). Pour le même budget, passez-moi l’expression, vous n’aurez qu’« une daube à disque ».
    Alors oui, la descente d’un col….. sous la pluie….. mais combien de cyclistes cela concerne-t-il, dans une année de vélo ?
    Il convient également d’évoquer l’entretien, le choix réduit des roues à disques (surtout pour les boyaux que vous affectionnez tant, à juste raison), un fonctionnement et un réglage capricieux, le poids, la rigidité accrue, …..
    Passionné de cyclisme et de matériel, je suis allé au bout de l’exercice et j’ai essayé 3 vélos à disques, équipés de ce qui se fait de mieux : le nouveau Venge , le Tarmac, et le Madone, les « majors-leaders » du sujet. Pour rien au monde je ne laisserais tomber mes Tarmac Sl6 et Colnago C64, tous les deux équipés en Direct Mount.
    En résumé, je ne vous reconnais pas dans votre parti-pris pour le disque. Les valeurs historiques de votre revue n’y sont pas satisfaites. Le monde business contre lequel vous vous êtes toujours battus est le seul, selon moi à avoir un intérêt pour le disque.
    Enfin, le but en vélo n’est-il pas de freiner le moins possible ?

  9. Bonjour.
    J’aimerais connaître la date de sortie du prochain numéro.
    Merci.
    Respectueusement
    Gaël

  10. Pourquoi alors avoir choisi le freinage à disques pour votre nouveau titane ?

  11. C’est une question de goût,pour ma part,je pense l’inverse,un vélo à disques est plus épuré qu’un vélo à patin et les centrolocks sont très beaux.
    Mais c’est un débat qui n’aura bientôt plus cours.Dans une poignée d’annees,le patin n’existera plus au catalogue.Les coureurs rouleront tous et tout le temps en disques,la sécurité en sera grandement accrue,et ,n’en doutons pas,ils iront aussi vite,quel que soit le parcours !

  12. J’étais venu sur votre site avant de m’abonner, cet article m’avait donné des doutes sur votre objectivité et donc sur la qualité des articles de votre magasine, mais la censure de mon message est venue me convaincre d’aller chercher ailleurs.
    Et après vous viendrez vous plaindre que la presse écrite va mal.
    Entre les articles sponsorisés et les auteurs qui croient détenir la vérité, comment les lecteurs peuvent continuer à lire sans avoir d’arrière pensée sur la totale véracité du contenu.

  13. Quel article remplit de paradoxe !
    J’ai l’impression que l’auteur de cet article est anti disque, me tromperais-je ?
     » les constructeurs ont fini par se rendre compte, grâce aux staffs techniques et aux coureurs, que les roues spécifiques que nécessite les freins à disques offrent un rendement incompatible avec la compétition de top niveau , ce que L’Acheteur Cycliste indique depuis le début »
    « Bref, l’hydraulique, c’est pour le plat et…pour le sec ou pour ceux qui ne recherchent pas la performance. »

    Le vainqueur a quoi comme système de freinage sur son vélo ?
    En étant objectif, on aurait pu écrire que seul Giulio Ciccone avait fait le bon choix puisqu’il gagne avec ses disques !
    Un pro disque aurait même pu écrire « qu’il gagne grâce à ses disques » !

  14. Bonjour,

    …. »sauf le vainqueur équipé en freins à disque »…vu de loin, je regarde du côté du vainqueur pour prendre exemple ;).

    Pour ce qui est des roues à disque vs roues à patin….dans le peloton pro, je comprends pas pourquoi la question se pause!
    Souvent il est dit que ce qui compte c’est le poids en périphérie (ce qui de mon point de vu mécanicien de métier et de formation est très largement discutable, voir faux et pas du tout mesuré)…une roue carbone à disque peut avoir des jantes au poids très très proche d’une carbone à Boyau….on parle de 50g d’écart…(!), par ailleurs, la masse du vélo mini est imposée à 6,8Kg donc pas d’avantage au patin vs disque en montée contrairement aux essais que vous faites où les vélos à disque font 600g de plus que les patins à gamme identique….donc en résumé en compet, ça peut pas être moins bien en rendement (pas plus lourd), ça ne peut être que mieux en freinage voir nettement avec les roues carbon, conclusion, les coureurs sont effectivement des gens qui ont horreur du changement. C’est pas nouveau du tout….la même musique a été jouée il y a quelques années en VTT XCountry! On connait le résultat. Un mec se pointerait aujourd’hui avec des Vbrake au départ passerait pour un extra terrestre sur une course de VTT…..qui nécessite moins de puissance de freinage que sur route !
    Pour le boyau, pareil. Vous êtes de moins en moins nombreux à continuer de prétendre que ça a plus de rendement que des pneus (j’ai pas le même avis, pourtant j’ai les 2). Des personnes très compétentes qui connaissent plutôt bien ce qu’est un pneu (Michelin..petite startup dans le domaine :)) ont étudié le pb et concluent comme quasi tous les professionnels du secteur la même chose. Le pneu a un meilleur rendement que le boyau. Point. C’est mesuré, ça se répète. Il n’existe pas de boyau haut de gamme capable d’atteindre les perfs d’un pneu haut de gamme. Si je monte à 300W avec un pneu, je vais plus vite qu’à 300g avec un boyau, même avec 300g d’écart en faveur du boyau.

    Par contre, le boyau a un touché de route qui donne peut-être l’impression d’aller plus vite (j’ai pas trop senti mais bon admettons), qui est plus confortable, raison pour laquelle ces grands conservateurs de pro le préfèrent au pneu….mais pareil, on en rediscute dans quelques années, quand le peloton pro sera à 100% Tubeless, ce qui est déjà le cas en CLM pour certains spécialistes.

  15. Bonjour,
    Tout à fait d’accord avec le commentaire de Richard. Sur un vélo de route, les freins à disques sont une hérésie totale.
    J’ajouterai à cet avis très pertinent, les pb liés au réglage de l’attaque, les plaquettes qui frottent sur le disque, le risque de glacer les plaquettes dans les longue descente comme le Ventoux par exemple, etc.
    Les pro qui roulent avec des disques le font par obligation contractuelle. Les disques c’est naze !

    Pierre

  16. Rien ne vaut les freins à patins. A plus forte raison avec les direct mount. J’utilise des jantes carbone depuis très longtemps et avec les patins appropriés, je n’ai jamais eu de problème même sous la pluie.

  17. Bonjour.
    Je ne serai pas aussi catégorique. J’ai trois vélos dont un Canyon ultimate Slx Dura Ace di2 disc et un Colnago V1R Dura Ace di2. Je fais entre 8000 et 10000 l’année et pour moi il est très difficile de départager ces deux vélos en terme de performance… Roues dt Swiss ERC 1100 pour le Canyon et fulcrum r zéro carbone pour le Colnago.
    Je pense en effet qu’il y a moins de bonnes roues à disques aujourd’hui et que ces vélos sont souvent trop lourds. Mais à pois égal, je peux dire que je ne partirai jamais en montagne avec le Colnago, pourtant mon préféré de cœur… Sur le mouillé comme sur le sec.
    Quant au choix des pros, je ne pense pas qu’ils doivent être une référence pour nous… Je ne suis pas un pilote et j’ai d’autres contraintes qu’eux en montagne comme l’usure de la surface de freinage etc.
    Bav

  18. Si on vous écoutait, on roulera encore à vtt en 26 pouces, et tout rigide..Quant à l’esthétique, rien de plus relatif .
    Laissez la technologie se parfaire !

  19. Perso,,,, je n’y trouve pas très beau ces freins à disques, efficaces peut être, mais très moches

  20. En competition il faut avant tout savoir descendre…la limite etant l’adherence des pneus, pas le freinage ..Cependant les constructeurs veulent faire du CA et de la marge donc ils essaient d,’imposer le disque et donc de nouveaux velos sur le marché…cqfd

  21. « le vainqueur, Giulio Ciccone (Trek), avait opté pour un Emonda à disques »
    « Les roues spécifiques que nécessite les freins à disques offrent un rendement incompatible avec la compétition de top niveau , ce que L’Acheteur Cycliste indique depuis le début »

    Ou comment écrire n’importe quoi.

    Heureusement que le ridicule ne tue pas.

  22. C’est exactement ce que je pense, je déteste les disques sur un vélo de route. Sur mon VTT évidemment je ne reviendrai pas en arrière.
    Mais Nibali si il rejoint bien là Trek Segafredo comme j’ai cru l’entendre n’aura plus le choix…
    J’espere Juste que moi je l’aurai encore pour mes prochains vélo !
    C’est aussi pour ça que je roule Campagnolo.
    Fred.

  23. plutôt commercial ce système de freins, pour des cyclistes landa, obliger de passer chez son marchand de vélo pour l’entretien, sans compter la différence de prix ! et pour le pro la perte de temps dans le changement de roue !!! pas vraiment un avantage !!

  24. Les pro ont souvent un train de retard. Comme pour le port du casque que personne ne voulait à l’époque…

  25. Rien de plus beau et efficace qu’un vélo avec freins à patins !

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