Acheteur Cycliste digital : Bienvenue chez vous…

Avant-propos

Salut à tous,

Nous revoilà !
Ou plutôt, ME revoilà.
Pour ceux qui ne nous connaissaient pas, l’Acheteur Cycliste Digital est l’émanation de feu le magazine éponyme sous sa forme « papier », mort de sa pas belle mort en octobre 2019 pour cause multiples et variées.
Mais dur au mal, après 16 années de tests en tous genres, sur tous les vélos et toutes les roues du monde entier, nous avons enfin pu passer, économiquement parlant, à Internet et nous revoilà donc !
C’est donc reparti pour un contre-la-montre, seul, face au vent.
Peut-être l’exercice le plus noble du vélo…
Durant ces longues et belles années de vie de l’Acheteur Cycliste « print », j’ai toujours rechigné à écrire le mot « je ». Le pronom personnel en lui-même n’y est pour rien mais beaucoup en ont fait un mot plein d’ego, de suffisance et parfois de pouvoir. Malsain.
Si vous avez un jour pratiqué un sport d’équipe, vous savez qu’a plusieurs, la joie se décuple, jamais ne se divise.
Voilà pourquoi il faut se méfier de « Je ».
Désormais, je n’aurai pas beaucoup le choix ou alors, cela serait travestir la vérité : Je suis seul à bord (pour l’instant) pour ce magnifique contre-la-montre qui m’attend. Il va me falloir une machine d’exception parfaitement à mes cotes pour vous proposer une prestation de qualité !
Cette machine, c’est le site internet que vous avez sous les yeux.
Indépendance et expertise demeurent mes maîtres mots.
Plus que jamais, les informations que vous lirez ici seront dépouillées de leurs oriflammes, de leur épaisse couche de marketing gluant, celui qui fait des bulles et exacerbe l’ego. C’est le jeu. Mais personne n’est obligé d’en être dupe…

Notre contrat
À l’Acheteur Cycliste Digital, ce seront des présentations et des tests ou seul le ressenti et la comparaison prévaudront. Ceux qui ont connu l’Acheteur Cycliste « print » le savent. Les autres, je vous laisse juger sur pièces.
Au-delà de vous faire rêver, l’objectif est aussi de traduire le message des constructeurs tout en débusquant les faisans.
Et la chasse est bonne, croyez-nous !
Les forêts italiennes sont particulièrement giboyeuses !
Du côté américain, sous couvert d’études rondement menées, le lâcher de gibier génétiquement modifié est la règle.
Mais aucun territoire ne vaut la richesse de la Suisse où l’on fait passer les vessies pour des lanternes à un niveau rarement atteint. Heureusement, là-bas, la fabrication de jumelles à lentilles haute précision permet d’y voir plus clair…
Côté français, les forets ont presque disparu, purement et simplement. Seules deux réserves subsistent : L’une en région Franche-Comté, du côté de Nevers… De beaux spécimens (élevés en Tunisie !) que l’on croise malheureusement de moins en moins souvent dans nos contrées.
L’autre, située dans le Nord. Apparue il y a peu, elle se distingue par sa vivacité et se développe à vive allure pour le plus grand bonheur des « Ch’ti » et autres chasseurs amateurs de beaux gibiers.
Juste en face, un territoire irradié : la Belgique. Autrefois la plus belle réserve de chasse d’Europe avec l’Italie. On y trouvait notamment la famille d’un des plus prestigieux animal en liberté, le « cannibale » de Meise. Chassé, blessé, Il s’est réfugié en Flandres, recueilli par une famille locale. Depuis, leur territoire s’est de nouveau agrandit ; on le croise sous le nom de « We are belgium »
Reste l’Allemagne, le pays de l’écologie, de la bière et de sa forêt noire. Le gibier, peu reluisant il y a 20 ans, a été bien protégé dans les « landers », notamment celui de Rhenanie-Palatinat, à la confluence du Rhin et de la Moselle. Il a pu grandir et se développer en harmonie avec la nature. Résultat, c’est là-bas que l’on débusque de splendides et « Ultimes» spécimens.
Ils sont rapides, furtifs, agressifs et diablement efficaces.

Vous « traduire » les choses…
L’actualité cycliste technique est notre cœur de cible. Les vélos, les roues, les composants et les vêtements mon vivier. Et ça grouille, là-dedans !
D’ailleurs, ces produits sont devenus si techniques et si proches les uns des autres que plus grand monde ne s’y retrouve au moment de faire le code de sa carte de crédit. Et quand on ne comprend pas, c’est souvent louche. Soit on ne comprend pas les choses et là, une seconde relecture s’impose, soit vous êtes mûr pour vous faire avoir car le venin du marketing et de la communication s’immisce dans tous les pores de votre épiderme à la seule vue de l’objet convoité !
Notre métier à nous, mon métier à moi, pardon, est de vous inoculer l’antidote. Celui qui vous permet de garder votre lucidité. Mais libre à vous de laisser glisser dans vos veines le délicieux nectar distillé par les grandes marques. On vous aura prévenu des effets…
Parce qu’entre les cadres carbone toujours mieux que mieux chaque année, les roues plus légères mais en guimauve, les « fringues » vendues à prix d’or et la génération spontanée de ces pseudos concepts techniques immanquablement symbolisés par trois lettres pompeuses, (en anglais, of course !) qui le plus souvent définissent une forme, une idée, ou… Rien, notre connaissance des pratiques de ces messieurs est votre garantie de ne pas revenir de votre magasin ou de votre site préféré sur un rail avec du goudron et des plumes comme look du jour !

La prime aux « vrais »
Mais cela fonctionne aussi, heureusement, dans l’autre sens. Parfois, nous « tombons » sur « THE » produit (Autre concept à trois lettres anglaises mais reconnu, celui-là !). La vraie bonne affaire d’un grand constructeur, (ça arrive !) d’un artisan ou d’une TPE. Ou bien l’avènement d’une marque avec un produit au tarif justifié et aux performances indiscutables. Ou encore un nouvel entrant surprenant vainqueur d’un test. Idem pour une paire de roues sur mesure réalisée par une équipe de passionnés d’une TPE qui met en avant la technique, le savoir-faire et la qualité. Ça aussi, c’est mon job de vous le faire savoir. C’est le contrat que je vous propose.
Pour cela, il faut remplir un cahier des charges peu courant dans les médias :

Il faut :
– Être impartial
– Être capable de dire du bien d’un abruti
– Être capable de dire du mal de gens qu’on aime bien
– Être un expert, un vrai (expérience et protocole de tests),
– N’avoir ni chapelle ni de dogme
– Ne pas se faire acheter par un annonceur ou carrément un pays (ça s’est vu récemment).
– Avoir un sale caractère
– Et, et, comme disait De Niro dans Scarface, je cite : « avoir des c…. au c.. Mais assure-toi que ce sont les tiennes ».
Fermez le banc.

Il faut éviter de :
– Se prendre pour ce que l’on n’est pas (statut privilégié, plus de privilèges) ça ramollit…
– Avoir du « bide » !
– Croire qu’essayer et tester les plus beaux et chers vélos du monde en mode VIP est normal
– Ne plus rouler QUE sur des machines d’exception, ça fait perdre le sens commun…
– Etc…

Vous aurez compris que désormais libéré du joug et des oripeaux historiques de la presse papier (messageries, syndicat du livre, participation de l’état et grands groupes de presse dans la distribution, réseaux de kiosques sous perfusion depuis des années), l’Acheteur Cycliste Digital va pouvoir encore appuyer un peu plus sur le champignon et trier plus que jamais le grain de l’ivraie.

Un pari
Notre pari est basé sur vous. Sur votre exigence de lecteur, sur votre souhait de lire une information de qualité au profit d’une autre, gratuite, plus facile à obtenir et toujours un peu sujette à caution de par son « business model » basé sur la publicité.
Notre pari est basé sur le politiquement incorrect. Ce qui, en langage courant veut dire écrire les choses, telles qu’elles sont…
Nous, français, sommes majoritairement de bons moutons et chez nous, le libre arbitre n’est pas loin d’être un gros mot. Moi, ça, c’est impossible…
Alors, n’oubliez pas simplement ça : si ce contrat vous parle, n’attendez pas
Plongez avec nous, abonnez-vous. Faites fonctionner le bouche-à-oreille !
Sinon, notre initiative qui consiste à proposer de payer l’information d’entrée de jeu fera long feu…
Alors, amis cyclistes, sabre au clair, sus au marketing, regard droit devant et à la découverte de ces merveilleux vélos.
Promis, on vous les débusque !

Richard Jamin

#Bonneroute

Cyfac Absolu V2 Richard

Richard JAMIN
55 ans – Fondateur de l’Acheteur Cycliste en  Mars 2003
Machines:
– Kerautret RZ acier sur mesure Shimano Dura Ace
– Lemond Washoe acier Reynolds 853 Sram E-tap
– Pinarello Gios Campagnolo Record
– Deda carbone Atleta Campagnolo Super Record 12 V mécanique
– Rolo carbone Shimano Dura Ace Di2
– Canyon Grail.Gravel carbone. Rival 1x AXS E-tap
– Origine Graax. Gravel carbone

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