Puisque désormais la presse va mal…

Je ne sais pas si vous entendez cela mais, un peu partout, il se dit que la presse va mal… pire que le reste ! Quelle surprise…

En France, la presse est encore plus dopée que les coureurs, c’est dire. A coups de centaines de milliers d’euros voire, pour certains, de millions d’euros, les perfusions inondent les rédactions. Pas chez nous, bien sûr. Car voilà, à force de caresser tout le monde dans le sens du poil – les annonceurs, s’entend – et bien « la presse », on ne la croit plus ! À juste titre. Ajoutez à ce sentiment les niaiseries d’une grande majorité des blogs et autres pseudo sites Internet, et le nivellement par le bas… bat son plein.

Il ne vous a sûrement pas échappé qu’un magazine de vélo, quasi historique dans le concert actuel, vient de baisser rideau. Un autre vient d’apparaître. Courageux celui-la. Ou fou.

Reste que nous, nous sommes toujours là. Avec nos défauts et nos qualités. Mais d’abord grâce à vous. Un peu grâce à nous aussi. Alors oui, le prix ne cesse de grimper. Nous avons d’ailleurs bien « les jetons » que vous ne nous suiviez pas, mais c’est le risque à prendre tant la distribution des journaux devient complexe pour des indépendants comme nous. On s’est expliqué là-dessus le mois dernier en espérant donc que vous nous resterez fidèles.

Ceci dit, quand je vois la tête de l’Acheteur Cycliste en 2003, on constate que la prestation a aussi sévèrement progressé ! Mais c’est aussi grâce à ça que vous retrouvez l’Acheteur tous les mois, bon pied, bonne pédale !
Bref, toute la presse ne va pas si mal. Celle qui va mal, c’est celle qui se
moque de ses lecteurs, celle des journalistes qui se gargarisent de leurs
propres écrits sans argument ou sans la légitimité nécessaire.

Alors, pour Noël, nous avons encore mis tout notre coeur, notre énergie, nos croyances et notre libre-arbitre dans ce numéro !

Excellent Noël à vous tous, donc, que le vieil homme en rouge vous apporte un splendide destrier, une paire de roues, une veste technique bien chaude ou une pompe Silca à faire baver un métallurgiste de chez Paco Rabanne !

On vous embrasse, et « gare à vos fesses » cet hiver sur les routes glissantes !

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